Les pesticides sont des substances ou des préparations à usage agricole, destinées à protéger les végétaux, et
utilisées pour la prévention, le contrôle ou l’élimination d’organismes jugés indésirables tels que plantes, animaux, champignons, bactéries. Ils peuvent être des insecticides, fongicides, herbicides, biocides, etc.
Ces dernières décennies, la très large utilisation des pesticides, et leur présence ubiquiste, conduisent à retrouver de faibles quantités de ces produits (appelés résidus ou métabolites car issus de leur dégradation) dans les différents compartiments environnementaux (eaux, sols, sédiments, air) et dans les denrées alimentaires. Les pesticides sont ainsi à l’origine de contamination humaine et ils suscitent de nombreuses inquiétudes quant à leurs effets sur la santé. Révélés toxiques ou cancérigènes pour l’homme, bon
nombre ont été interdits. Malgré tout, certains se retrouvent encore actuellement dans l’environnement de nombreuses années après leur interdiction (DDT, dieldrine, chlordécone, triazine). Certains sont mis en cause dans la survenue de cancers et les impacts sur l’environnement sont importants.
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Aujourd’hui, les pressions du changement climatique obligent à réduire les émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques et elles incitent pour l’avenir, le développement de filières renouvelables et l’amélioration de l’efficacité thermique dans les transports, le bâtiment, l’industrie le tertiaire. La transition vers un système énergétique durable est donc en cours (loi de transition énergétique votée en France en 2015) et elle devrait s’effectuer sur des décennies. La transition est raisonnée, par ailleurs, du fait de la raréfaction des ressources. En France, des réserves en gaz de schiste existeraient dans le sous-sol. Mais du fait des risques pour l’environnement, de la méconnaissance épidémiologique des éventuels risques sanitaires et des inquiétudes de la société civile, cette technique de fracturation hydraulique a été prohibée par la loi du 13 juillet 2011. Une interdiction qui a été plusieurs fois réaffirmée par les gouvernements successifs. Pour l’heure, c’est donc le principe de précaution et le principe de responsabilité qui sont appliqués. Sujet polémique donc, ce dossier de l’ORS va tenter d’éclairer le débat.
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Il existe aujourd’hui de nombreux types de retardateurs de flamme. Parmi ces substances, les retardateurs de flamme bromés (RFB) représentent une famille de composés connus pour leur efficacité dans la protection des polymères synthétiques.
Les RFB, mélanges de produits chimiques, sont ajoutés à une grande variété de produits et matériaux pour les rendre moins inflammables. Ils sont utilisés couramment dans les plastiques, les textiles et les équipements électriques/électroniques que l’on retrouve dans les voitures, les meubles, les matériaux de construction, les jouets, à des teneurs allant en général de 5 à 20%. Dans l’Union européenne (UE), certains de ces produits ont toutefois été retirés du marché ces dernières années, en raison de la mise en évidence de propriétés toxiques préoccupantes. De plus, à l’inverse de ce qui peut être observé pour d’autres familles de polluants organiques persistants (POP), leur présence s’est accrue au cours des dernières décennies dans l’environnement et chez l’Homme. Il subsiste des inquiétudes concernant les risques que ces produits chimiques présentent pour la santé publique. Des produits traités aux RFB, qu’ils soient en cours d’utilisation ou à l’état de déchets, relâchent des RFB dans l’environnement et contaminent l’air, le sol et l’eau. Ces contaminants peuvent ensuite entrer dans la chaîne alimentaire, où ils sont présents principalement dans les aliments d’origine animale, tels que le poisson, la viande, le lait et les produits dérivés. Ce dossier fait le point des connaissances sur le sujet.
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Depuis les années 90, on constate une augmentation des consultations pour infertilité, des malformations de l’appareil urogénital du petit garçon (cryptorchidie, hypospadias), une augmentation de l’incidence du cancer du testicule, une diminution de la qualité du sperme, ...
Pour certaines de ces anomalies, il existe des disparités entre régions de France, et entre pays européens. En France, le taux d’infertilité varie de 18% à 24% après 12 mois sans contraception, et de 8% à 11% après 24 mois. En plus des causes physiologiques (âge tardif chez la femme, anomalies hormonales ou anatomiques,...) et infectieuses souvent évoquées, des facteurs environnementaux et comportementaux sont de plus en plus évoqués dans l’apparition de troubles de la fertilité. Certains sont avérés (comme la consommation de tabac et d’alcool), alors que d’autres ne sont encore que suspectés : perturbateurs endocriniens, certains métaux, pollution atmosphérique... Aujourd'hui, un couple sur 4 à 6 serait concerné par une infécondité involontaire, ce qui constitue un problème de santé publique non négligeable.
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